Le concours place au centre de la réflexion le « face-à-face » entre les deux territoires métropolitains. Le projet d’urbanisme fédère les échelles métropolitaine et locale et se traduit par un dialogue entre le grand paysage et la structure urbaine de quartier.

La frontière est «déclinée dans son épaisseur » et devient ainsi le lien symbolique sous-jacent, avec une grande diversité de programmes : logements innovants, espaces partagés de travail, commerces, locaux à usage commun, promenades publiques, espaces destinés au loisir, au sport et à la culture.

Historiquement, la géographie et la topographie  laissent lire deux dynamiques : les lignes du territoire, avec leurs grandes sinuosités vertes le long du Rhin, et les lignes des structures urbaines existantes, très distinctes les unes des autres. Le projet naît de la rencontre de ces deux lignes. Le Rhin reste la référence majeure. Les deux côtés se tournent vers le fleuve et dessinent une ville «fluide » comme l’eau et qui s’ouvre aux vastes paysages ainsi qu’aux différentes cultures du monde.